Récap "recherche d'une nouvelle famille d'accueil" du week-end

J'avais dis la semaine dernière que j'étais tiraillée entre la famille de Londres et la famille de Manchester.

Ce tiraillement s'est peu à peu envolé au cours de la semaine dernière, à mesure que je n'avais strictement aucune nouvelle de la famille de Londres. Je leur aies demandé le mail de leur au pair, 2 fois (plus aurait ressemblé à du harcèlement), mais je n'ai eu aucune réponse. S'ils ne veulent pas me le donner, qu'ils me le disent. Du coup, j'avais décidé de laisser tomber pour eux, ne les re-contactant que lorsque j'aurais définitivement une autre famille. Et comme je n'avais eu aucune nouvelle réponse ou demande, j'avais même commencé à m'imaginer à Manchester.

Hello, new family !!!

Seulement, la plupart des familles travaillent en semaine, et ce week-end, je me suis retrouvée avec 3 réponses et 3 demandes. Le tout, en moins d'une soirée !

Ma tête, en voyant ma boite mail !

J'ai dis non à 2 des demandes, puisque les familles demandaient à parler constamment en français. J'ai également dit non à la 3ème demande, puisque je trouvais que nos profiles ne correspondaient pas vraiment.
Sur les 3 réponses, il y en avait une que c'était pour me dire qu'ils avaient trop de demandes et donc, qu'ils préféraient me prévenir qu'il ne fallait pas que j'ai trop d'espoir avec eux. La 2ème avait le même problème de dates que la 2nd famille londonienne qui m'avait re-contacté (et dont je n'ai pas de nouvelles), mais étant bien partie avec la famille de Manchester, j'ai préféré lui répondre que finalement, j'avais déjà trouvé quelqu'un avec qui les dates correspondaient mieux.
Par contre, la 3ème réponse est bien plus intéressante, et le tiraillement qui s'était peu à peu effacé est revenu à la charge, et bien plus sournois que la première fois, qui plus est (non, non, je n'ai pas mal à la tête...pas encore).

Parce que cette famille cumule les avantages : ils habitent Londres, mais un quartier plutôt tranquille et pas trop loin du métro et de parcs, les  2 parents sont journalistes, dont la mère à la BBC, et même si ce n'est pas le même métier, c'est quand même bien proche de ce que j'ai fais pendant mes études, et durant notre discussion par skype, ils m'ont posé mille et une question, et j'ai eu l'impression d'avoir plutôt bien répondu. Cela faisait très entretien d'embauche, et j'ai cafouillé plus d'une fois, mais à priori, j'ai quand même laisser une bonne impression. Déjà, j'ai pu avoir les mails de leurs 2 précédentes au pair, et l'une d'elle m'a même proposer de discuter par Skype, ce qui est un bon point pour la famille, je pense. C'est en tout cas ce qu'il s'était passé l'année dernière.
Mieux, en discutant par mail, je sais que si je cherche un job l'année prochaine, ils m'aideront, et au lieu de cours d'anglais, ils ont cherché s'il y avait des cours de cinéma qui ne prennent pas sur mon temps d'au pair et qui me permettrait de rattraper tout ce que j'ai perdu à ne rien faire durant cette année (et cela m'attire finalement bien plus que d'avoir un job à côté). Je leur avais simplement dit que je ne voulais pas reprendre de cours d'anglais, mais que je n'étais pas contre prendre des cours pour autre chose. J'avais perdu mes mots à ce moment-là, mais à priori, ils ont compris ce que je voulais dire.

Moi, quand je me suis rendue compte qu'ils avaient compris mon
baragouinnement. 

Quelques petits bémols, tout de même : Ils n'ont pas d'animaux de compagnie, et ils n'ont pas de vélo en rab pour l'au pair. Et je pense que niveau relationnel, ça ne sera peut-être pas aussi amical que la famille de Manchester, mais cela ne serait pas de beaucoup. Mais ce ne sont que des petits bémols. Et en plus, la paie est bien plus alléchante (encore plus que la première famille Londonienne).

Je leur ai dit que j'avais donné une date butoir à la famille de Manchester, et ils m'ont dit qu'ils comprenaient. Eux-même ont reçu plein de demandes, apparemment. J'attend d'avoir les réponses de leur au pair actuelle et de leur précédente, ce qui ne va pas arranger mon tiraillement. Mais le fait qu'on prend un peu plus notre temps avec la famille Londonienne a quelque chose de rassurant. Cela ressemble bien plus à mon expérience de l'année dernière, et être en terrain connu, cela fait du bien.

Ce qui est à peu près sûr, c'est que l'affaire sera fini d'ici la fin de la semaine. En tout cas, je l'espère. Je n'ai pas envie de faire attendre la famille de Manchester trop longtemps, quelque soit la réponse que je vais leur donner.