Après deux semaines d'absence, je reviens ! Je suis revenue en Angleterre depuis samedi soir, mais quand je suis arrivée, je n'avais qu'une envie, c'était de dormir. Et dimanche, je voulais prendre une dernière journée de pseudo vacances, sans trop d'ordinateur, donc, avant de recommencer les choses sérieuses.
Mais avant, deux petits articles plus ou moins hors-sujet.
Cela semble être un sujet récurrent sur la blogosphère : le bilan d'une année terminée et ce qu'on aimerait pour l'année à venir. J'ai décidé de faire le bon petit mouton et de faire pareil. Je commencerais par mon bilan 2012, puis, dans un autre article, ce que je souhaite pour 2013.
Alors, mon bilan de l'année 2012 !
Les 4 premiers ont été plus ou moins pathétiques ! Avec la fin de mon stage en décembre 2011, mes années d'études se sont bel et bien finies pour de bon, et je me retrouve à ajouter ma pomme à l'augmentation des chômeurs à Pôle Emploi. Et encore, je ne suis même pas sûre que j'ai été compté. Mon dernier vrai job datant de l'été de mes 18 ans, je n'étais même pas indemnisée.
Comme je suis ainsi plus ou moins contrainte de rester chez papa-maman, et que la très très grande majorité des camarades et amis se trouvent aux quatre coins de la France, je passe mes journées dans ma chambre, à ne rien faire d'autre que chercher dans les annonces de job, regarder des séries jusqu'à pas d'heures et jouer à des jeux flash stupides (oui, cette addiction ne date pas d'hier).
J'envoie des CV, auxquels on ne répond pas, ou presque. Seule une entreprise prend le temps de me dire que je ne correspond pas au profil recherché. En même temps, on me demande de l'expérience, et mes 6 mois de stage ne suffisent pas. Mais si on ne me donne pas ma chance, mon expérience n'augmentera pas non plus beaucoup. C'est un cercle particulièrement vicieux.
Image trouvée sur Google en tapant "2012" Je trouvais qu'elle ressemblait bien à mon année ! |
Quelque part au mois de mars, j'ai une lumière soudaine, qui m'arrive je ne sais pas trop d'où, d'ailleurs. Je repensais à mes jeunes années de collège, me faisant la réflexion que j'ai quitté la 3ème en 2005, depuis plus de 7 ans donc (sur le coup, cela m'a donné un sacré coup de vieux !). Et je me revoie alors très nettement en train de lire un article sur le job d'au pair alors que j'avais une heure à tuer au CDI.
C'est ainsi que je me suis mise à faire toute sorte de recherche sur le système d'au pair. Quand j'avais 15 ans, le concept m'avait déjà séduit, mais avec mon entrée au lycée, je l'avais un peu laissé de côté, et avec le stress donné par les profs au moment du BAC, je l'avais même carrément oublié. Du coup, je cherche des blogs, je regarde sur les sites d'agences spécialisées, je lis même l'article du conseil de l'Europe sur le sujet. Et en un mois, ma décision est vite prise : Il faut que je me lance. Sans moyen financier, sans expérience et sans matériel adéquate, je n'ai que peu de choses de trouver du travail dans ma région, et je ne veux pas que mes parents me paient une nouvelle fois un appart pour aller vivre quelque part dans la région parisienne. Ils l'ont déjà fait pendant trois ans quand j'étais à Rennes, je ne voulais pas leur en demander plus.
J'attend quand même mon premier RDV à Pôle emploi pour arrêter ma décision, soit aux alentours de fin avril. Avant d'y aller, je monte mon petit dossier pour convaincre ma conseillère : Sur quel site j'ai l'intention de m'inscrire, voire quelle agence si le site se révèle peu efficace, pourquoi je veux aller en Angleterre plus qu'ailleurs et les avantages que cela m'apportera. Le mieux dans cette histoire, c'est que ce petit dossier que j'avais bien préparé, je n'ai même pas eu à l'utiliser. Ma conseillère avait elle-même été au pair durant quelques mois durant les années 90 et à peine je lui ai dis que j'avais vraiment envie de l'être qu'elle m'a dit de foncer (elle ne l'a pas dit avec ces mots-là, mais c'était l'idée).
C'est ainsi que le 1er mai, je m'inscris sur Aupair-World, et je passe les 15 premiers jours de mai à chercher et à répondre à des familles anglaises. Et à partir du 14-15 mai, quand j'ai choisi ma famille et que la famille m'a choisi, je passe le reste des deux mois de printemps à préparer mon départ. J'en profite pour créer ce blog, car ceux que j'avais lu sur le sujet datait pour la plupart de 4, 5, voire 6 ans déjà.
Arrive juillet où tout est presque prêt. Il ne me reste plus qu'à faire ma valise. Je décide alors enfin d'en parler à mes proches, car hormis mes parents, peu de monde était au courant. Tout le monde trouve mon initiative super cool, ce qui me rassure, car dans la vie, je n'ai que peu de confiance en moi.
Je compte les jours jusqu'en Août, étant à la fois stressée et impatiente. Je profite quand même de mes vacances dans le pays basque, un coin de France que je n'avais pas vu depuis très longtemps.
Quand aux 4 derniers mois de l'année, ils ont été parmi les meilleurs que j'ai vécu. Après la petite appréhension et inconfort des premières semaines, je m'intègre bien à ma famille anglaise et je ne ressens qu'à peine le mal du pays. Je m'y plais même tellement qu'au lieu d'un an, j'envisage même deux ans comme au pair. Et bien que je n'ai passé que 2 semaines en France pour les vacances, parler anglais m'a manqué.
Côté amour, c'est le calme plat depuis plus de 22 ans, et 2012 n'a rien changé à cela.
Cette année fut donc plutôt mitigée, surtout durant les 6 premiers mois. Les 4 derniers sont bien plus positifs, mais sur une année entière, ce n'est finalement pas grand chose. Elle sera à mettre aux oubliettes, au mois jusqu'à mai-mai. Parce que pour le reste, j'ai quand même passé une bonne année. Un peu seule, mais bonne quand même.
Bonne année 2013 ! c'est quoi tes bonnes résolutions, tes projets, pour cette nouvelle année? écrire un livre en anglais? emménager a Londres? -Gros bisous-
RépondreSupprimerBonne année 2013 à toi aussi.
SupprimerAttends un peu pour mes bonnes résolutions, elle arrive dans le prochain article ^^. Je ne voulais pas tout mettre dans le même article !
- gros bisous -