Générique du jour n°12 : Princesse Sarah

J'ai décidé de laisser les séries "réelles" de côté pour aujourd'hui parler un peu dessins-animés (Dessinnimé, comme je dis un peu trop souvent). Enfin, d'une série animée en particulier. 

Princesse Sarah, c'est mon dessin animé fétiche, et pourtant, je ne suis pas certaine d'avoir vu l'intégralité des épisodes. Je pense qu'il y a deux ou trois épisodes que je n'ai possiblement pas vu. Je regardais cette série le midi, après manger, et avant d'aller à l'école. 

Et qu'est-ce que j'ai pleuré devant cette série ! D'ailleurs, je pleure toujours devant elle. C'est que l'histoire n'est quand même pas des plus joyeuses. Sur les 46 épisodes que compte la série, elle doit en passer une bonne quarantaine dans la misère. Et pourtant, jamais elle ne baisse les bras, la petite Sarah. Malgré les méchancetés de Lavinia, ou encore celle de Mengin, la directrice. Certes, il y avait Becky et Peter pour le remonter le moral, mais quand même. Elle en voit de toutes les couleurs, durant son séjour à l'internat. Elle passe du statut de fille bourgeoise à presque moins que rien quand son père meurt, et à la fin, devient une véritable quand le meilleur ami de son père la retrouve et lui lègue tout son argent. 

Au début, tout est rose, tout est beau, mais lorsqu'on lui apprend la mort de son père, tout se dégrade. Bien que mademoiselle Mengin ne soit pas vraiment la bonté incarnée et aurait très bien pu la mettre, elle ne la vire pas du pensionnat, faisant d'elle une servante mais surtout une souffre-douleur. Elle est de plus en plus mal traitée au fil du temps. Tout cela parce que Sarah fait toujours preuve de courage et de caractère envers ceux qui la brime. Elle manque quand même de mourir sans que mademoiselle Mengin ou les cuisiniers ne se décident de l'aider. Et tous ceux qui la brimait pendant qu'elle était servante deviennent tout de miel quand le meilleur ami de son père la prend sous son aile. Je crois que cette série m'a aidé à me rendre compte que les gens ne sont pas super honnêtes et sont du genre hypocrite. 

Et de façon plus implicite, elle a sûrement contribué au fait que je suis en Angleterre maintenant. En effet, la série se passe à Londres, et même si à l'époque, je ne faisais pas la différence entre les Etats-Unis et l'Angleterre, j'ai toujours beaucoup aimé les paysages et les lieux que je voyais dans cette série. 

C'est une série pour filles, dans la lignée des shojo super triste de dramatique qui sont sortis dans les années 80 en France. Et si j'ai apprécié les " Dans les alpes avec Annette", "Lucile, amour et Rock'n'roll", "Jeanne et Serge" et autres "Laura et la passion du théâtre", je n'y sûrement pas accroché autant que j'ai pu accrocher à Princesse Sarah. Je pense que si je savais me retenir de pleurer devant une série, je la regarderais le midi pendant que je mange, mais comme j'aime pleurer devant les séries, je préfère m'en abstenir. 

Quant au générique, eh bien je le connais par cœur. France 5, qui passe le dessin animé régulièrement, fait pourtant parfois des choses étranges avec ce générique (A moins que cela ne vienne de la série en elle-même ?). Plusieurs fois, le générique de fin est passé au double, voire peut-être au triple de la vitesse normale. C'est à peine si on le temps d'entendre le refrain. Cela m'a toujours plus ou moins énervé, mais je ne pouvais pas y faire grand chose. Et du coup, j'en profitais pour bien écouter le générique de début...qui est le même.